Malgré le surprenant départ du chanteur Thomas Thirrion (13 ans au sein du groupe), l’empreinte génétique d’Aqme est bien présente dans ce 7ème album. L’organe de Vincent Peignart-Mancin jongle aisément entre voix claire et voix enraillée (au limite parfois du Black Metal), afin de respecter au mieux ce style vocal qui a fait les bonnes heures de ce groupe Neo Metal.
Il est vrai que je reste amoureux des deux derniers albums « En l’honneur de Jupiter » et Epithète, Dominion, Epitathe » pour leurs aspects plus sauvages, plus brutes, et qui cassaient un peu les codes originels d’Aqme (un poil pop…).
Avec « Dévisager Dieu », le nouveau quatuor souhaite revenir aux fondamentaux sur certains titres avec des refrains entraînant des mélodies plus accessibles, mais, et c’est la bonne surprise du jour, d’autres titres sont sur une lignée bien plus violente et plus noire. Je me rends compte que j’ai même pogoté dans ma caisse !
Nous pouvons donc applaudir cette renaissance (jamais facile après le départ d’un leader), avec l’arrivée de Vincent qui souhaite apporter sa tonalité de voix sans vouloir faire une sale caricature ou un vieux copié/collé de son prédécesseur.
Je suis curieux d’entendre leur nouveau chanteur en live sur les vieux titres et je pense qu’Aqme a un bel avenir dans notre Metal Hexgonal !
David Dulhoste