Rencontres littéraires, débats d’idées, lecture, vernissage… Le Parvis Espace culturel de Pau a de quoi nous occuper en cette fin d’hiver!
La romancière Aliona Gloukhova sera au Parvis pour présenter son premier livre, une enquête sur la disparition de son père victime d’un naufrage au large de la Turquie en 1995. Aliona Gloukhova est d’origine biélorusse et vit actuellement à Pau.
JEUDI 15 MARS, 18h
Salle d’exposition, entrée libre
EMMANUELLE DELACOMPTÉE
La soie du sanglier
(J.-C. Lattès)
L’écrivaine et éditrice Emmanuelle Delacomptée-Dugain sera au Parvis pour parler de son deuxième roman, La soie du sanglier. Elle raconte l’histoire de Bernard, un cinquantenaire solitaire, débraillé et bourru, qui rencontre soudainement Marie, une aristocrate de vingt-cinq ans son ainée, qui sait voir la beauté de son rapport au monde…
MARDI 27 MARS, 18:00
Salle d’exposition, entrée libre
WINOC & PHILIPPE CHARLOT
Gran Café Tortoni
(Grand Angle, Bamboo)
Le scénariste palois Philippe Charlot et le dessinateur et coloriste Winoc présenteront leur bande-dessinée Gran Café Tortoni, qui dépeint l’effervescence de ce haut lieu culturel argentin tout au long du 20ème siècle.
VENDREDI 30 MARS, 18:30
Salle d’exposition, entrée libre
ELSA GODART
La psychanalyse va-t-elle disparaître ?
(Albin Michel)
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Comment la psychanalyse peut-elle trouver sa place dans un monde où l’évaluation chiffrée est permanente ? En quoi le discours analytique doit s’engager dans le champ social ? Autant de questions autour desquelles Elsa Godart, psychanalyste, docteur en philosophie et en psychologie, viendra débattre au Parvis dans le cadre de la parution de son dernier essai.
VENDREDI 6 AVRIL, 18h30
Salle d’exposition, entrée libre
JEAN-NOËL PANCRAZI
Je voulais leur dire mon amour
(Gallimard)
L’écrivain Jean-Noël Pancrazi sera au Parvis pour parler de son dernier roman, Je voulais leur dire mon amour, publié aux éditions Gallimard. Il y retrace avec acuité, mémoire et nostalgie un voyage bouleversant en Algérie, sur les traces de sa terre natale… Jean-Noël Pancrazi est l’auteur de nombreux romans et récits, parmi lesquels Les quartiers d’hiver, Tout est passé si vite, Madame Arnoulet La montagne.
JEUDI 26 AVRIL, 18h30
Salle d’exposition, entrée gratuite sur inscription
SOIRÉE LECTURE EXCEPTIONNELLE
DANIEL MESGUICH
« PHASMES »
Daniel Mesguich (metteur en scène, acteur, écrivain, professeur et récitant) lira une quarantaine de textes, parfois très courts, parfois plus longs, parfois tragiques ou fantastiques et souvent drôles, traversant tous les territoires de la littérature, de Baudelaire à Aragon, en passant par Kafka, Borges, Dubillard, Valletti, ou Jean Rictus… Autant de textes qu’il ne mettra jamais en scène, mais qui accompagnent depuis toujours toutes ses mises en scène.
S’INSCRIRE
SAMEDI 28 AVRIL, 16:00
Salle d’exposition, entrée libre
THOMAS SNÉGAROFF
Little Rock, 1957 :
Le jour où 9 lycéens noirs ont bouleversé l’Amérique
(Tallandier)
Thomas Snégaroff, spécialiste de l’histoire contemporaine des États-Unis, sera au Parvis pour parler de son ouvrage consacré à l’un des épisodes majeurs de l’histoire de la ségrégation raciale : le lynchage de neufs jeunes noirs qui ont fait, le 4 septembre 1957, leur entrée dans un lycée de la ville de Little Rock jusqu’ici réservé aux blancs…
Thomas Snégaroff est enseignant à Sciences Po-Paris et est très présent dans les médias. En effet, il est l’historien de France Info et il intervient très régulièrement à l’antenne pour les questions relatives aux États-Unis. Il est aussi très visible sur France 5 où il est l’un des chroniqueurs de C Politique, et l’un des invités récurrents de C dans l’air. Il est l’auteur d’une dizaine de livres dont deux chez Tallandier : Bill et Hillary Clinton, le mariage de l’amour et du pouvoir (2014), et Le fin mot de l’histoire (2015).
DU 24 MARS AU 19 MAI 2018
EXPOSITION « Envisagées » – Olivia Gay
Et VERNISSAGE LE VENDREDI 23 MARS À 18H30
EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE
« À distance d’un photojournalisme qui privilégie l’instant décisif et les images choc, Olivia Gay poursuit la longue et patiente quête d’un regard. Regard sur le travail sous toutes ses formes – qu’il soit aliéné ou rédimé – et sur les femmes, dont elle narre la rencontre à chaque fois singulière, et dont elle dresse le portrait subjectivé sous la forme de cet “envisagement” cher au philosophe Emmanuel Levinas. Qu’elles soient prostituées, dentellières, caissières, ouvrières, modèles, citadines, moniales, détenues, réfugiées, chacune fait ainsi partie d’une communauté de femmes qui “résistent”, en dépit de tout.
Résistantes : ainsi vont les femmes d’Olivia Gay. Pour autant, pas de féminisme à la Simone de Beauvoir : l’artiste met plutôt en avant les notions de “discrétion”, d’“accueil” et de “recueillement”, menant ainsi une recherche d’individuation. Le modèle pictural irrigue ces portraits subtils et “grâciés”, qui témoignent d’une immersion à chaque fois renouvelée dans des mondes spécifiques, et de ce qu’on pourrait nommer une spiritualité du visage. »
Pour plus d’infos, rendez-vous sur: https://www.parvisespaceculturel.com/