Show-bouillant !
Le samedi 14 avril au Zénith, les vieux keupons étaient de sortie.
« À l’apéro ! », y’avait les Destropouillaves toujours aussi branques. Histoire de nous mettre dans l’ambiance, on a eu droit à leurs vieux titres tout pouillaves… Du bon gros punk palois comme on n’en voit jamais au Zénith, ça change d’Holiday On Ice !
Après changement de décor, lumière stroboscopique, riffs ravageurs et paroles engagées, c’est les No One is Innocent qui montent sur le ring. Le groupe formé à Paris en 1994, nous a présenté leur 7ème album studio « Frankenstein » sorti fraîchement en mars 2018. Et comme personne n’est innocent, Kemar dénonce à coup de punch lines virulentes la bêtise humaine.
Pour finir en beauté, on s’est vu débarquer les 5 Sheriff montpelliérains matraquant leur punk-rock « à coup de batte de base-ball ». Ce coup-ci, ils nous l’ont enfoncé bien profond dans le cerveau… Et comme on n’est pas des tendres, on n’a pas hésité à mettre « les deux doigts dans la prise ». Dans un zénith chauffé à blanc par No one is innocent et les Destropouillaves, la sueur a coulé à flot pour nous délecter d’un fort parfum de rock, porté par les guitares rugissante et les riffs sur-vitaminé des missiles Montpelliérain. Avec un set rodé et bien enchaîné, ces gars n’ont rien perdu de leur gnaque. L’expérience à fait le reste. Jeu de lumière excellent, sonorisation maîtrisée (en mode zénith quoi…). Les Shériff ont multiplié les rappels pour donner sans compter et régaler leur public…
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10…on espère que ce n’est pas fini !
C’était les Sheriff et ils ont fait du bruit !
Chronique réalisée par Guillaume Coelho et Carla Lavigne